Aujourd´hui, j´ai décidé de vous raconter l´histoire d´un film que je viens de voir.

Il s´agit de l´histoire de l´écrivaine d´une jeune mère divorcée vivant d’allocations, elle a commencé à écrire Harry Potter à l’école des sorciers en 1994 et a dû attendre de longues années et l’aide d’un agent littéraire, Christopher Little, avant que son livre paraisse en 1997 chez Bloomsbury. Le succès planétaire des six tomes suivants ainsi que des hors-série lui ont permis d’acquérir une fortune considérable; et d’apporter sa contribution à de nombreuses associations caritatives luttant contre la maladie et les inégalités sociales. Elle devient ainsi une philanthrope reconnue en cofondant notamment le Children’s High Level.

Joanne Rowling est la fille d’Anne Volant, femme d’origine française et de Peter Rowling.

En 1969, la famille Rowling part s’installer à Winterbourne,Les deux sœurs passent beaucoup de temps à jouer dans l’épicerie dont Kathleen et Ernest Arthur Rowling, leurs grands-parents paternels, étaient propriétaires
Elle écrit son premier récit complet à l’âge de six ans. Il s’agit de l’histoire d’un lapin, intitulée Rabbit. Son directeur d’école, Alfred Dunn, fut plus tard sa principale source d’inspiration pour le personnage d’Albus Dumbledore.
Lorsque Joanne a neuf ans, ses parents décident de partir vivre à la campagne et la famille déménage à Tutshill,. Fait intéressant, Tutshill est au bord de la forêt de Dean, l’une des plus grandes forêts de la Couronne d’Angleterre et berceau de l’écrivain Dennis Potter. Ce dernier déménagement coïncide avec la mort de sa grand-mère. Cet événement l’a beaucoup attristée car elle en était très proche. Plus tard, elle choisira d’inclure l’initiale de son prénom dans son pseudonyme : le « K » de J. K. Rowling.

Joanne intègre une vieille école de campagne, à Tutshill, où elle ne se plaît pas du tout.

« Nous étions assis toute la journée face au tableau noir, derrière des bureaux à cylindre comportant de vieux encriers. Le mien possédait même un deuxième trou creusé à la pointe de compas. […] J’ai trouvé que c’était une sacrée réussite et je me suis mise à agrandir ce trou avec l’aide de mon propre compa. (J. K. Rowling) »

En intégrant le lycée, « tranquille, myope, couverte de taches de rousseur et nulle en sport », Joanne découvre le théâtre de Shakespeare,C’est dans ce lycée qu’elle fait la connaissance de son meilleur ami, Sean Harris, le propriétaire de la « vraie » Ford Anglia turquoise dans laquelle elle et Sean partaient régulièrement en soirée. C’est à lui qu’elle confie pour la première fois sa volonté de devenir écrivain. Elle lui dédiera plus tard Harry Potter et la Chambre des Secrets, contenant justement cette fameuse Ford Anglia, son premier souvenir significatif de liberté. De plus, elle avouera plus tard s’être inspirée de son meilleur ami, Sean Harris, pour construire le personnage de Ron Weasley.

Entre temps, Joanne raconte à ses amies de longs récits nés de son imagination. En cours, elle se passionne pour les langues.Son professur de chimie la perçoit comme étant timide, discrète, intelligente et absolument pas intéressée par les sciences.

L’événement le plus difficile de son adolescence fut la découverte de la maladie de sa mère, en 1980, alors que Joanne n’a que quinze ans. Les médecins diagnostiquent une maladie du système nerveux central : une sclérose en plaques.

Lorsque ses études secondaires étant terminées, Rowling fait une demande d’inscription à l’université d’Oxford, mais son dossier est refusé car son école d’origine ne jouit pas d’une bonne réputation. Elle s’inscrit donc à l’université d’Exeter, près de la côte Sud de l’Angleterre, où elle perfectionne son français et étudie la littérature antique pour faire plaisir à ses parents qui veulent faire d’elle une secrétaire bilingue.

La présence de Joanne en cours est irrégulière. Elle préfère passer du temps avec ses amies et leur raconter des histoires. Elle est souvent à la cafétéria, à faire la fête, à aller dans les pubs

Elle participe à la préparation d’une pièce d’Obaldia avec un professeur et s’occupe des costumes. Elle prend ce travail très à cœur et ne sèche aucune répétition, contrairement à ses cours. En parallèle, elle se rend très souvent à la bibliothèque, emprunte un nombre important de livres et les rapporte toujours en retard.

L’esprit ailleurs, Joanne perd des polycopiés et oublie de s’inscrire aux examens, abandonnant de ce fait la littérature antique. Joanne Rowling passe l’année 1985 à Paris pour y améliorer sa maîtrise de la langue française. Une expérience dont elle garde un bon souvenir. Finalement, elle termine ses études avec un diplôme de deuxième classe niveau inférieur avec une mention passable.

Un clin d’œil à la saga Harry Potter en gare de King’s Cross : une pancarte Voie 9 3/4 a été ajoutée ainsi qu’un chariot semblant traverser le mur pour se rendre sur le quai magique.
C’est en 1994, lors d’un voyage en train de Manchester à Londres qu’elle concocte dans sa tête l’histoire de son jeune héros attendant son train qui le conduira jusqu’à une école de sorcellerie.

« Tout à coup, l’idée de Harry m’est sautée à l’esprit. Je ne peux pas dire pourquoi, ni ce qui l’a déclenchée. Mais j’ai vu très clairement l’idée de Harry et de son école de sorciers. J’ai soudain eu cette idée fondamentale d’un garçon qui ne savait pas qui il était, qui ne savait pas qu’il était sorcier avant de recevoir une invitation pour l’école des sorciers. Jamais je n’avais été aussi excitée par une idée. »

Elle n’a rien pour écrire, mais passe son voyage à imaginer la situation dans sa tête et à identifier ses personnages. À son arrivée à la gare de King’s Cross, beaucoup d’idées avaient déjà pris forme et elle stocke des notes dans des boîtes à chaussures.

Sa mère, décède alors que Joanne ne fait que commencer l’écriture de Harry Potter. La situation familiale devient particulièrement difficile.

Neuf mois plus tard, éprouvant un besoin vital de prendre ses distances quelque temps, Joanne part pour Porto, au Portugal, pour y enseigner l’anglais. Le travail à mi-temps lui permet de se consacrer à son roman qui a beaucoup évolué depuis le décès de sa mère. Tous les matins, avant d’aller travailler, elle rédige les aventures de Harry Potter en buvant un café. « Désormais, les sentiments de Harry envers ses parents disparus étaient devenus bien plus profonds et tangibles. C’est durant les premières semaines de mon séjour au Portugal que j’ai écrit mon chapitre préféré de L’école des sorciers.

Joanne Rowling se marie avec le journaliste portugais Jorge Arantes. Après avoir fait une fausse couche, elle finit par donner naissance à une fille,. Cependant, le couple se dispute de plus en plus souvent et, en novembre 1993, Joanne est jetée dehors par son mari. Le mariage se solde par un divorce et elle retourne au Royaume-Uni pour s’installer chez sa sœur à Édimbourg, où elle vit d’allocations tout en devant s’occuper de sa fille Jessica. Joanne Rowling ne reste pas longtemps chez sa sœur, ne souhaitant pas imposer sa présence et être un fardeau pour elle.

La précarité de sa situation mène Joanne Rowling à souffrir de dépression. Elle emménage avec sa fille dans un petit bâtiment à Leith, un district de la capitale de l’Écosse, où elles vivent avec l’aide du gouvernement. Mais Joanne Rowling a honte de sa situation, d’autant plus qu’elle se préoccupe sans cesse de maintenir son ex-mari loin d’elle et de sa fille. Sean Harris, son ami de lycée, est resté en contact avec Joanne et lui prête de l’argent.

« The Elephant House » à Édimbourg, l’un des cafés dans lequel Rowling a écrit le premier livre Harry Potter.
Joanne Rowling décide de reprendre l’enseignement, cette fois ci à temps plein, ce qui l’incite à vouloir terminer au plus vite son premier livre pour ne pas être obligée de l’abandonner. Elle se met donc au travail et écrit jour et nuit, déterminée à l’achever et tenter de le faire publier.

« Le seul moyen d’endormir Jessica était de la promener en poussette. Je me précipitais alors dans le café le plus proche pour y écrire comme une folle. […] Il m’arrivait parfois de haïr ce livre, même si je l’adorai. (J. K. Rowling) »
Plus tard, elle raconte à l’émission américaine « A&E Biography » que la raison pour laquelle elle écrivait dans les cafés, était que les promenades avec sa fille en bas-âge était la meilleure façon de l’endormir.

Le livre achevé, elle envoie les trois premiers chapitres à un agent, qui les lui retourne aussitôt. Un second agent, Christopher Little, est intéressé et demande à Joanne de lui envoyer la suite du roman pour tenter de le faire publier. Après le refus successif d’une dizaine d’éditeurs, les originaux arrivent à Bloomsbury Publishing, dans les mains de Barry Cunningham, le coordonnateur de la nouvelle division des livres pour enfants. Le roman est finalement publié. Apparemment, cette décision a été influencée par Alice Newton, la fille du directeur général de Bloomsbury, qui avait beaucoup aimé le livre.

À ce moment, Christopher Little craint que le groupe-cible de petits garçons rechigne à acheter des livres écrits par une femme. Il lui demande par conséquent d’utiliser les fameuses doubles initiales plutôt que de révéler son véritable prénom.

Pendant ce temps, Barry Cunningham conseille à Joanne de trouver un emploi et elle obtient un poste à Leith Academy, comme professeur de français. Elle obtient par ailleurs une subvention de huit mille livres de la Scottish Arts Council, dont une partie serait remboursée par la vente de ses romans. La première édition n’est pas très importante : 1 000 exemplaires dont 500 sont destinés à des bibliothèques. En 2005, un exemplaire de ces livres d’origine valait plus de 27 000 euros.

Harry Potter, un succès planétaire.

Foule patientant dans une librairie californienne peu de temps avant la sortie du tome 7.
Très rapidement, le livre s’inscrit dans la liste des meilleures ventes et la publication est suivie par les distinctions et les louanges : il remporte le British Book Awards et le Children’s Book of the Year. Joanne emménage alors dans un appartement plus sûr et plus spacieux pour elle et sa fille.

Les éditions Gallimard sont les premières à acheter les droits pour une traduction et à publier Harry Potter en dehors des frontières du Royaume-Uni. En 1998, Arthur Levine, des éditions Scholastic aux États-Unis, achète à son tour les droits pour une somme jamais atteinte par un livre pour enfant :. L’argent gagné permet à Joanne de quitter définitivement l’enseignement et de se consacrer pleinement à l’écriture de Harry Potter, pour lequel elle a en tête depuis le départ une saga en 7 volumes, chaque volume racontant une année passée à Poudlard. Joanne réalise son rêve d’être écrivain à temps complet.

Les trois premiers tomes sont des succès de librairie. Au quatrième tome, Harry Potter devient un phénomène de société et à sa sortie, parents et enfants font la queue pour mettre la main dessus, au point que Harry Potter et la Coupe de Feu est pré-vendu en librairie à plus d’un million de volumes, et la première édition porte le chiffre record de 5,3 millions d’exemplaires. À ce moment-là, Joanne est déjà riche et célèbre.

Traduits en plus de 65 langues, les sept romans se vendent successivement, à plus de 400 millions d’exemplaires. Les cinq films suivants sont également des grands succès au cinéma et contribuent massivement au succès de la suite romanesque.

A votre avis, qu´est ce que cette ecrivaine avait de particulier pour avoir réussit à avoir un tel succès?
La passion, la persévérance, la foi…. Car si vous relisez bien, elle n´etait pas brillante dans ses études mais a réussit dans un domaine particulier et qui lui tenait à coeur.
A vos commentaires……