Aujourd´hui, j´ai décidé de partager avec vous un extrait d´un livre que je suis en train de lire des auteurs Carlos Devis et Maria Mercedes De Beltran.  J´ai particulièrement aimé l´histoire d´un personnage politique qui y est décrite. Je vous laisse le soin de la découvrir.

Ils exposent que les problèmes qui nous affectent sont de différentes sortes. Certain semblent être la conséquence directe de nos actions ou omissions. D’autres, que nous pouvons qualifier de « gratuits », sont caractérisés par le fait que nous semblons ne pas en être responsables, comme c’est le cas de certains accidents ou maladies.

Il se peut que vous ne puissiez absolument rien faire pour changer la réalité. Si c’est le cas, vous pourrez toujours changer votre façon de l’assumer.

Comme vous allez le voir, tout problème familial, professionnel, social ou purement individuel, peut être géré pour y trouver des opportunités de valeur, malgré les déboires et la souffrance qu’ils vous causent. Les problèmes vous obligent à trouver des options différentes. L’une des importantes contributions que nous apportent nos problèmes, est qu’ils nous forcent à sortir de notre « zone de confort ». C’est-à-dire qu’ils nous poussent à faire des choses inhabituelles, voire de celles que l’on aurait qualifié auparavant “d’impossible”.

Une illustration exemplaire nous est donnée avec l’histoire d’un jeune colombien. Il s’agit de Jaïro Clopatofsky, maintenant député à l’Assemblée Nationale de son pays. A l’âge de 21 ans, c’était un étudiant ingénieur brillant, excellent sportif, champion de saut en hauteur et de tennis et qui avait beaucoup de succès.Du jour au lendemain, il se retrouva paraplégique à la suite d’un accident. Au début, Jaïro ressentit une rage profonde contre tous ceux qui pouvaient marcher et contre le fait même d’être encore en vie. « Pourquoi moi ? se demandait-il sans cesse. Pourquoi fallait-il que ça m’arrive à moi ? » “Qu´ai-je fait pour mériter un tel sort?” Son état physique le conduisit petit à petit au désespoir. Il s’isola du monde, plein de ressentiment envers la vie. Cependant, quand par moment il se sentait moins déprimé, il réfléchissait à son avenir.

Un soir, après le dîner, il annonça à son père: « J’ai l’intention d’abandonner mes études d’ingénieur et d’étudier autre chose. » Son père fut désolé en apprenant que Jaïro, malgré son état, avait l’intention de perdre le bénéfice des études déjà réalisées. Il lui répondit: « Je respecte ta décision mais je te demande de bien réfléchir parce que, à ce train là,tu risques de ne rien faire de ta vie ».Après ces paroles, Jaïro ne put s’endormir. « Finirais-je par ne rien faire de ma vie ? » se demandait-il avec angoisse. C’était la première fois, depuis son accident, qu’il s’interrogeait sérieusement sur son avenir.

« En réalité, la seule chose que j’ai perdue, c’est la motricité de mes jambes… Mais il me reste tellement d’autres possibilités… Je n’ai perdu ni ma jeunesse, ni mon intelligence. Je suis capable d’entraîner des gens derrière moi. Qu’est-ce qui m’empêche de faire une carrière politique, puisque c’est ce qui m’intéresse le plus? » 7 ans plus tard, Jaïro Clopatofsky a fait d’autres études jusqu’à un niveau avancé. Il s’est lancé dans la vie politique active et a fondé un mouvement politique indépendant, qui lui a permis d’être élu député. Dans sa nouvelle vie, c’est un professeur universitaire qui se lève tous les jours à 4 h 30 pour aller s’entraîner dans un gymnase, car il est convaincu, malgré l’avis contraire des médecins, qu’il retrouvera un jour le plein usage de ses jambes. Maintenant, sa vie est beaucoup plus satisfaisante que celle qu’il avait auparavant. Il est conscient de l’influence qu’il a sur un grand nombre de personnes. Il donne des conférences, des séminaires de développement personnel et il répète à qui veut l’entendre:

« A partir de mon accident, ma vie a changé de cap. Cela pourra paraître étrange, mais je suis heureux de ce qui m’est arrivé. J’ai trouvé un style de vie que je n’aurais même pas pu imaginer auparavant. »

Après son accident, le principal problème de Clopatofsky n’était pas vraiment sa limitation physique mais la façon dont il réagissait à cette situation. Quand il eût trouvé une manière plus adéquate de gérer cette réalité, ce qu’il qualifiait de « problème » se transforma en « moyen » pour atteindre ce qu’il avait rêvé. Cette histoire peut sembler un cas extrême. Cependant, cela nous montre bien que par la force de la volonté, nous pouvons arriver là ou nous souhaiterions arriver et cela malgré toutes les embûches que nous trouvons sur notre chemin.

Comment a t´il pû arriver à entreprendre la carrière qu´il souhaitait et cela malgré son hándicap?   Alors que la plupart d´entre nous se serait effondrés en passant la majorité du  temps  à se plaindre.

Je vous ajoute cette citation que j´aime beaucoup de Michael Jordan “Les obstacles ne doivent pas t´arrêter. Si tu rencontres un mur, ne te retourne pas et n´abandonne pas. Tu dois comprendre comment escalader, traverser ou contourner le problème”